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Agression américaine : l’Iran rejette l'interprétation « arbitraire » et « unilatérale » des États-Unis

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L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Amir Saïd Iravani. ©UN Photo

Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies a rejeté l'interprétation arbitraire de l'article 51 par les États-Unis pour justifier leur agression contre les installations nucléaires pacifiques du pays.

Dans une lettre adressée mercredi au secrétaire général de l'ONU et au président tournant du Conseil de sécurité, Amir Saïd Iravani a balayé d’un revers de main les allégations de l’ambassadrice américaine par intérim auprès de l'ONU, Dorothy Shea, selon lesquelles les frappes constituaient un acte légal de légitime défense collective au regard de la Charte des Nations Unies.

Iravani a déclaré que l'usage illégal de la force contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran ne pouvait en aucun cas être considéré comme un droit de légitime défense en vertu de l'article 51 de la Charte des Nations Unies.

Il a souligné que l'interprétation arbitraire et unilatérale de l'article 51 par les États-Unis était fondamentalement incompatible avec la Charte des Nations Unies, le droit international et la jurisprudence de la Cour internationale de Justice.

Selon la résolution 3314 de l'Assemblée générale des Nations Unies, tout recours préventif à la force en l'absence d'attaque armée réelle constitue un exemple clair d'acte d'agression, a-t-il ajouté.

Selon des principes juridiques bien connus, le droit de légitime défense ne peut être invoqué en réponse à une attaque armée que si les conditions de nécessité et de proportionnalité sont pleinement remplies.

Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l'Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang, des scientifiques nucléaires et des civils ordinaires.

Plus d'une semaine plus tard, les États-Unis se sont joints à Israël et ont bombardé trois sites nucléaires iraniens, en violation grave de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites sensibles et stratégiques dans les territoires occupés et ont lancé une vague de missiles sur la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie occidentale.

Le 24 juin, l'Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer l'arrêt de l'agression israélo-américaine.

L’ambassadeur iranien à l’ONU a déclaré que Washington et Tel-Aviv avaient tenté de justifier leurs agressions en invoquant une prétendue menace nucléaire imputée à l'Iran, une affirmation dénuée de tout fondement juridique ou factuel valable.

Il a également appelé les États membres du Conseil de sécurité à condamner fermement le recours illégal à la force par le régime israélien et les États-Unis contre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale de la République islamique d'Iran, y compris ses installations nucléaires pacifiques.

Les attaques israélo-américaines constituent une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit international, des résolutions 2231 (2015) et 487 (1981) du Conseil de sécurité, du Statut de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et des résolutions pertinentes de la Conférence générale de l'AIEA, a ponctué le représentant iranien auprès de l’ONU. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV
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